La santé mentale de tout individu évoluant dans un environnement comme celui-ci est clairement mise à mal. Comment bien faire son travail, rendre un bon service aux différents usagers (DE/Employeurs), et répondre aux exigences (chiffres) de l’institution dans des conditions aussi déplorables ?
Dans tout cela, garder du sens à notre travail devient de plus en plus difficile. Heureusement qu’il nous reste la relation avec les usagers pour se sentir utile….
On nous parle d’ agence de demain, d’ améliorer la relation à l’ usager en nous promenant avec nos tablettes en proximité du public…tout ceci est déconcertant car nos responsables ne perçoivent pas le changement fondamental et la violence de notre société… Valence, Lille, Roubaix et l’ agent des impôts assassiné cette semaine…
Le management s’est considérablement dégradé dans les mêmes proportions. Il est désormais normal de tout faire et défaire en permanence, d’annuler des réunions ou des entretiens prévus, de faire déménager des personnes reçues et assises en réunion pour les faire changer de salle, etc. Les pressions sur les collègues vulnérables, les accusations parfois sans fondement, le favoritisme et le discours qui change selon à qui on s’adresse, sans parler de cas graves passés sous silence dans l’obscurantisme entretenu.
travailler en sous effectifs (donc faire le travail de deux ou trois personnes), génère des retards et des erreurs. Les réformes créées une perte de valeur mais « nous avons un contrat de travail et si cela choque nos valeurs personne ne nous retient ». L’agressivité grimpante, galopante et pourtant si compréhensible des usagers au 3949 et à l’accueil (nous ne connaissons pas notre travail, nous nous moquons de la souffrance des gens, voire nous sommes des « @@&&## » (pour rester correct)),